Livre de Baruch
6,48 Quand une guerre ou des malheurs s’abattent sur ces dieux, les prêtres délibèrent pour savoir où se cacher avec eux. ( ) 6,49 Comment donc ne pas percevoir qu’ils ne sont pas des dieux, alors qu’ils ne se sauvent eux-mêmes ni de la guerre ni des malheurs ? ( ) 6,50 Ces objets de bois, recouverts d’or ou d’argent, on comprendra plus tard qu’ils ne sont que mensonge. Aux yeux de tous, peuples et rois, il sera évident que ce ne sont pas des dieux, mais des ouvrages de main d’homme, et qu’en eux, rien n’est l’œuvre d’un dieu. ( ) 6,51 Pour qui donc n’est-il pas clair que ce ne sont pas des dieux ? ( ) 6,52 En effet, ils ne sauraient instituer un roi dans un pays, ni donner la pluie aux hommes, ( )

6,53 ni rendre un jugement concernant leur propre cause, ni défendre un opprimé. Ils ne sont bons à rien,


( )
6,54 pareils à des corneilles entre ciel et terre. Oui, si le feu tombait sur le temple de ces dieux de bois, recouverts d’or et d’argent, leurs prêtres prendraient la fuite et seraient sauvés, mais eux seraient entièrement consumés, comme des poutres au milieu des flammes. ( ) 6,55 Ils ne peuvent opposer de résistance ni à un roi ni à des ennemis. ( ) 6,56 Comment donc admettre ou penser que ce sont des dieux ? Ils ne sauraient se protéger ni des voleurs ni des brigands, les dieux de bois, recouverts d’argent et d’or ; ( ) 6,57 ces hommes forts leur arracheront l’or et l’argent, et s’en iront en emportant les habits qui les couvraient, sans que ces dieux ne puissent se porter secours à eux-mêmes. ( ) 6,58 Aussi vaut-il mieux être un roi déployant son courage ou, dans une maison, un outil efficace dont fait usage son propriétaire, que d’être ces faux dieux. Mieux vaut être une porte dans une maison, protégeant ce qui s’y trouve, un pilier de bois dans un palais royal, que d’être ces faux dieux. ( )



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