Livre des Lamentations
2,12 À leurs mères, ils diront: « Où sont les céréales et le vin ? » quand ils sont ensevelis comme des victimes, dans les places de la ville, quand leur être se répand sur le sein de leurs mères. ( ) 2,13 Que témoignerai-je pour toi ? À qui te comparerai-je, fille Ieroushalaîm ? À qui t'égalerai-je pour te réconforter, vierge, fille Siôn ? Oui, ta brisure est grande comme la mer. Qui te guérira ? ( ) 2,14 Tes inspirés ont contemplé pour toi l'illusion, la fadeur; ils n'ont pas découvert ton tort pour faire retourner ton retour; ils saisissent pour toi les charges vaines, les séductions. ( ) 2,15 Ils claquent des paumes contre toi, tous les passants de la route; ils sifflent, ils meuvent leurs têtes sur la fille Ieroushalaîm. Était-ce la ville dont ils disaient: Totalité de la beauté ! Alacrité de toute la terre ! ( ) 2,16 Ils baillent de leur bouche contre toi, tous tes ennemis; ils sifflent, grincent des dents et disent: « Nous l'avons engloutie ! Ce jour que nous espérions cependant, nous l'avons trouvé, nous l'avons vu ! » ( )

2,17 IHVH-Adonaï fait ce qu'il avait prémédité; il exécute son dit qu'il avait ordonné dès les jours d'antan. Il casse sans compatir; l'ennemi se réjouit de toi; il exalte la corne de tes oppresseurs.


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2,18 Leur coeur réclame vers Adonaï. Rempart de la fille Siôn, verse comme un torrent de larmes; nuit et jour ne te donne nul répit; que la pupille de ton oeil ne se taise pas. ( ) 2,19 Lève-toi, jubile dans la nuit, en tête des vigiles; répand ton coeur comme une eau en présence des faces d'Adonaï; porte tes paumes vers lui, pour l'être de tes nourrissons, ensevelis dans la famine, en tête de toutes les allées. ( ) 2,20 Vois, IHVH-Adonaï, regarde envers qui tu agis ainsi ! Des femmes mangent-elles leur fruit, des nourrissons comblés ? Dans le sanctuaire d'Adonaï le desservant et l'inspiré seront-ils tués ? ( ) 2,21 Le jeune et l'ancien, couchés à terre dans les allées, mes vierges, mes adolescents tombent à l'épée. Tu tues, au jour de ta narine; égorges-tu, tu ne compatis pas. ( ) 2,22 Tu cries comme au jour du rendez-vous, mes épouvantes alentour. Au jour de la narine de IHVH-Adonaï, il n'est pas de fugitif ni de vestige. Ceux que j'avais comblés et multipliés, mon ennemi les achève. ( )



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