Livre des Lamentations
1,6 De la fille de Sion toute splendeur s’est retirée ; ses princes, comme des cerfs ne trouvant plus de pâturages, sont partis à bout de forces devant le persécuteur. Zaïn ( ) 1,7 Jérusalem se rappelle tous les plaisirs des jours d’autrefois, aux jours de misère et d’errance quand son peuple tombe aux mains de l’adversaire ; la voyant privée de secours, ses adversaires rient de sa ruine. Heth ( ) 1,8 Elle a péché, elle a péché, Jérusalem : elle n’est plus que souillure ; tous ceux qui la glorifiaient la méprisent voyant sa nudité ; elle aussi gémit et se détourne. Teth ( ) 1,9 Son impureté a taché sa robe ; elle n’avait pas imaginé une telle fin : elle est descendue au plus bas ; personne pour la consoler. « Vois, Seigneur, ma misère : l’ennemi a triomphé ! » Yod ( ) 1,10 L’adversaire a fait main basse sur tous ses trésors : oui, elle a vu les païens entrer dans son sanctuaire, alors que tu leur avais ordonné : « Vous n’entrerez pas dans mon assemblée. » Kaph ( )

1,11 Son peuple tout entier gémit, en quête de pain ; il troque ses trésors contre de la nourriture, pour reprendre vie : « Vois, Seigneur, et regarde comme je suis méprisée ! » Lamed


( )
1,12 « Ô vous tous qui passez sur le chemin, regardez et voyez s’il est une douleur pareille à la douleur que j’endure, celle dont le Seigneur m’afflige, le jour de sa brûlante colère ! » Mem ( ) 1,13 D’en haut il lance un feu dans mes os et les piétine ; il tend un filet sous mes pas, il me rejette en arrière ; il me livre à l’abandon, malade à longueur de jour. Noun ( ) 1,14 Il attache de sa main le joug de mes péchés ; ils sont entrelacés et posés sur mon cou : ma force en est brisée ; le Seigneur me livre à des mains qui m’empêchent de me relever. Samek ( ) 1,15 Le Seigneur a terrassé tous les vaillants au milieu de mon peuple ; il a convoqué contre moi un conseil pour écraser mes jeunes gens ; le Seigneur a foulé au pressoir la vierge, fille de Juda. Aïn ( ) 1,16 Voilà pourquoi je pleure, mes yeux, mes yeux fondent en larmes : il est loin de moi, le consolateur qui me rendrait la vie ; mes fils sont à l’abandon : l’ennemi était le plus fort ! Pé ( )



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