Livre de Jérémie
48,9 Donnez donc des ailes à Moab : qu’il vole, qu’il s’envole ! Ses villes seront réduites à la désolation, sans aucun habitant. ( ) 48,10 Maudit soit celui qui fait l’œuvre du Seigneur avec indolence, et maudit, celui qui retient son épée de verser le sang ! ( ) 48,11 Moab était tranquille depuis sa jeunesse, il reposait comme un vin sur sa lie ; n’étant pas versé d’un vase dans un autre – n’étant pas allé en exil –, tout son goût lui restait et son parfum n’était pas altéré. ( ) 48,12 C’est pourquoi, voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je lui enverrai des transvaseurs qui le transvaseront ; ils renverseront ses vases et casseront ses cruches. ( ) 48,13 Alors Moab rougira de Camosh, comme la maison d’Israël a rougi de Béthel, en qui elle avait mis sa confiance. ( )
48,14 Comment pouvez-vous dire : « Nous sommes des héros, des soldats faits pour la guerre » ?
( )
48,15 Moab est dévasté, on monte à l’assaut de ses villes, et la fleur de sa jeunesse descend à l’abattoir – oracle du Roi qui a pour nom « Le Seigneur de l’univers ». ( ) 48,16 Elle est proche, la débâcle de Moab, et son malheur arrive en grande hâte. ( ) 48,17 Faites pour lui les gestes du deuil, vous tous qui l’entourez, vous tous qui connaissez son nom. Dites : Comment ! Il est brisé, le sceptre fort, le bâton magnifique ! ( ) 48,18 Habitante et fille de Dibone, descends de la gloire, habite au pays de la soif, car le dévastateur de Moab monte à l’assaut contre toi, il détruit tes forteresses. ( ) 48,19 Habitante d’Aroër, tiens-toi sur le chemin et observe ; interroge le fuyard et la fugitive, et demande : « Que s’est-il passé ? » ( )
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