Livre de Jérémie
48,5 Oui, pleurs sur pleurs, en montant la montée de Louhith ; oui, à la descente de Horonaïm, on entend les adversaires crier au désastre. ( ) 48,6 Fuyez donc, sauvez votre vie, devenez comme Aroër dans le désert ! ( ) 48,7 Puisque tu as mis ta confiance dans tes ouvrages et tes réserves, toi aussi, tu seras pris ; Camosh, ton dieu, partira en exil, avec ses prêtres et ses princes, tous ensemble. ( ) 48,8 Un dévastateur vient sur chaque ville, aucune ville ne lui échappe. La Vallée disparaîtra, le Plateau sera saccagé, ainsi que le Seigneur l’a dit. ( ) 48,9 Donnez donc des ailes à Moab : qu’il vole, qu’il s’envole ! Ses villes seront réduites à la désolation, sans aucun habitant. ( )

48,10 Maudit soit celui qui fait l’œuvre du Seigneur avec indolence, et maudit, celui qui retient son épée de verser le sang !


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48,11 Moab était tranquille depuis sa jeunesse, il reposait comme un vin sur sa lie ; n’étant pas versé d’un vase dans un autre – n’étant pas allé en exil –, tout son goût lui restait et son parfum n’était pas altéré. ( ) 48,12 C’est pourquoi, voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je lui enverrai des transvaseurs qui le transvaseront ; ils renverseront ses vases et casseront ses cruches. ( ) 48,13 Alors Moab rougira de Camosh, comme la maison d’Israël a rougi de Béthel, en qui elle avait mis sa confiance. ( ) 48,14 Comment pouvez-vous dire : « Nous sommes des héros, des soldats faits pour la guerre » ? ( ) 48,15 Moab est dévasté, on monte à l’assaut de ses villes, et la fleur de sa jeunesse descend à l’abattoir – oracle du Roi qui a pour nom « Le Seigneur de l’univers ». ( )



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