Livre de Jérémie
20,9 Je me disais : « Je ne penserai plus à lui, je ne parlerai plus en son nom. » Mais elle était comme un feu brûlant dans mon cœur, elle était enfermée dans mes os. Je m’épuisais à la maîtriser, sans y réussir. ( ) 20,10 J’entends les calomnies de la foule : « Dénoncez-le ! Allons le dénoncer, celui-là, l’Épouvante-de-tous-côtés. » Tous mes amis guettent mes faux pas, ils disent : « Peut-être se laissera-t-il séduire… Nous réussirons, et nous prendrons sur lui notre revanche ! » ( ) 20,11 Mais le Seigneur est avec moi, tel un guerrier redoutable : mes persécuteurs trébucheront, ils ne réussiront pas. Leur défaite les couvrira de honte, d’une confusion éternelle, inoubliable. ( ) 20,12 Seigneur de l’univers, toi qui scrutes l’homme juste, toi qui vois les reins et les cœurs, fais-moi voir la revanche que tu leur infligeras, car c’est à toi que j’ai remis ma cause. ( ) 20,13 Chantez le Seigneur, louez le Seigneur : il a délivré le malheureux de la main des méchants. ( )

20,14 Maudit soit le jour où je suis né ! Le jour où ma mère m’a enfanté, qu’il ne soit pas béni !


4185 Bible des peuples sur verset 2019-01-02: Les paragraphes 20.7-18 sont pleins de contradictions, de tensions, de fureurs. L’homme face à son destin qu’il n’a pas choisi et qui est une autre face du Dieu qui l’a choisi. Le chemin qui conduit les fourmis humaines à une divinisation, alors que volontiers elles prendraient en route quelque repos.

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20,15 Maudit soit l’homme qui annonça à mon père cette nouvelle qui le combla de joie : « Il t’est né un fils, un garçon ! » ( ) 20,16 Cet homme deviendra pareil aux villes que le Seigneur a renversées sans pitié. Il entendra la clameur au matin, et le cri de guerre en plein midi. ( ) 20,17 Maudit soit le jour qui ne m’a pas fait mourir dès le ventre : ma mère serait devenue mon tombeau, et son ventre me porterait toujours. ( ) 20,18 Pourquoi donc suis-je sorti du ventre ? Pour voir peine et tourments, et mes jours s’achever dans la honte ? ( ) 21,1 Parole du Seigneur adressée à Jérémie, lorsque le roi Sédécias envoya Pashehour, fils de Malkiya, et le prêtre Sophonie, fils de Maaséya, pour lui dire : ( )



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