Livre de Jérémie
4,10 Alors je dis : « Ah ! Seigneur mon Dieu, vraiment, tu as bien trompé ce peuple et Jérusalem, en disant : “Vous aurez la paix”, tandis que l’épée nous atteint à la gorge. » ( ) 4,11 En ce temps-là, on dira à ce peuple et à Jérusalem : Au désert, un vent brûlant des hauteurs est en route vers la fille de mon peuple, non pour vanner, non pour épurer ; ( ) 4,12 un vent plein de violence me vient de là-bas. Et moi, maintenant, je prononce contre eux des jugements. ( ) 4,13 Le voici qui monte comme les nuages ; ses chars sont pareils à l’ouragan, et ses chevaux, plus vifs que les aigles. Malheur à nous, car nous sommes dévastés ! ( ) 4,14 Lave ton cœur de tout mal, Jérusalem, afin d’être sauvée ! Combien de temps encore accueilleras-tu en toi des pensées malfaisantes ? ( )
4,15 Oui, une voix l’annonce depuis Dane ; depuis la montagne d’Éphraïm, elle publie le malheur.
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4,16 Répétez-le aux nations, publiez-le contre Jérusalem : des assaillants arrivent d’un pays lointain, ils élèvent la voix contre les villes de Juda. ( ) 4,17 Comme les gardiens d’un champ, ils sont là, tout autour de Jérusalem, car elle s’est révoltée contre moi – oracle du Seigneur. ( ) 4,18 Ta conduite et tes actes t’ont valu cela : Voilà ton malheur. Ah, quelle amertume ! Elle te frappe en plein cœur. ( ) 4,19 Oh ! Mes entrailles ! Mes entrailles ! Au fond de moi, je me tords de douleur. Mon cœur gémit en moi, je ne peux pas me taire. Ô mon âme, tu as entendu l’appel du cor, le cri de guerre. ( ) 4,20 On proclame désastre sur désastre, car tout le pays est dévasté. Soudain, mes tentes sont dévastées, ainsi que mes abris, en un instant. ( )
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