Livre de Jérémie
2,14 Israël est-il un esclave acheté ? Est-il un esclave né dans la maison ? Pourquoi fait-il partie du butin ? ( ) 2,15 Contre lui rugissent de jeunes lions, ils ont donné de la voix et livré son pays à la dévastation : ses villes sont incendiées, vidées de leurs habitants. ( ) 2,16 Même les fils de Noph et de Tapanès rasent ta chevelure ! ( ) 2,17 N’es-tu pas celle qui a tout provoqué, toi qui as abandonné le Seigneur ton Dieu, au temps même où il te guidait sur le chemin ? ( ) 2,18 Et maintenant, qu’as-tu à prendre le chemin de l’Égypte, pour boire l’eau du Nil ? Qu’as-tu à prendre le chemin d’Assour, pour boire l’eau du Fleuve ? ( )

2,19 Que ta méchanceté te corrige, que tes infidélités te punissent ! Comprends et vois comme il est mauvais et amer d’abandonner le Seigneur ton Dieu, de ne plus me craindre, – oracle du Seigneur, Dieu de l’univers.


4133 Bible des peuples sur verset 2019-01-02: Il faut que tu saches combien il est dur et amer d’abandonner Yahvé, ton Dieu. Jérémie et les prophètes ont peut-être eu parfois une vision trop simpliste de la justice de Dieu dans ce monde. Nous savons que la prospérité ou le malheur ne sont pas une preuve évidente de notre bonne ou mauvaise conduite. Néanmoins, si nous méditons sur notre vie et sur l’histoire, nous vérifierons les paroles de Jérémie : le péché a toujours son châtiment. Nos peuples n’ont guère eu de souffrances qu’ils n’aient méritées.

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2,20 Oui, depuis longtemps tu as brisé ton joug, rompu tes liens. Tu as dit : « Je ne servirai pas ! » Mais sur toute colline élevée, sous tout arbre vert, tu te couches, prostituée ! ( ) 2,21 Moi pourtant, j’avais fait de toi une vigne de raisin vermeil, tout entière d’un cépage de qualité. Comment t’es-tu changée pour moi en vigne méconnaissable et sauvage ? ( ) 2,22 Tu aurais beau te lessiver à la soude, y rajouter quantité de potasse, devant moi, ta faute reste incrustée, – oracle du Seigneur Dieu. ( ) 2,23 Comment peux-tu dire : « Je ne me suis pas souillée, après les Baals je n’ai pas couru » ? Vois ton chemin dans la vallée. Comprends ce que tu as fait, chamelle volage dont les pistes s’embrouillent ! ( ) 2,24 Ânesse habituée au désert, dans l’ardeur de son désir, elle aspire le vent : son rut, qui peut le refouler ? Ils n’ont pas à se fatiguer, tous ceux qui la cherchent : en son temps, ils la trouvent ! ( )



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