Livre d'Isaïe
64,8 Seigneur, ne t’irrite pas à l’excès, ne te rappelle pas la faute à jamais. Ah, de grâce, regarde : tous, nous sommes ton peuple ! ( ) 64,9 Elles sont devenues un désert, tes villes saintes ; Sion est devenue un désert, Jérusalem, une désolation. ( ) 64,10 Notre Maison sainte et resplendissante, où nos pères te louaient, est devenue la proie du feu ; tout ce qui nous était cher est en ruines. ( ) 64,11 Peux-tu rester insensible à cela, Seigneur, te taire et nous humilier à l’excès ? ( ) 65,1 Je me suis laissé approcher par qui ne me demandait rien, je me suis laissé trouver par ceux qui ne me cherchaient pas. J’ai dit : « Me voici ! Me voici ! » à une nation qui n’invoquait pas mon nom. ( )

65,2 J’ai tendu les mains, tout le jour, vers un peuple rebelle, vers ceux qui suivent le mauvais chemin, entraînés par leurs pensées.


( )
65,3 Ce peuple m’offense, ouvertement, sans cesse : ils sacrifient dans les jardins, brûlent de l’encens sur des briques, ( ) 65,4 ils habitent dans les tombeaux, passent la nuit dans des cachettes, ils mangent de la viande de porc, avec des sauces impures dans leurs plats ; ( ) 65,5 ils disent : « Retire-toi ! Ne m’approche pas, je suis trop saint pour toi ! » Cela fait monter en moi une fumée de colère, un feu qui brûle à longueur de jour. ( ) 65,6 Voilà, c’est écrit devant moi : je ne me tairai pas sans avoir réglé leur compte, tout leur compte, ( ) 65,7 le prix de leurs fautes et des fautes de leurs pères, toutes ensemble – dit le Seigneur ; ils ont fait brûler l’encens sur les montagnes, ils m’ont outragé sur les collines. Je mesurerai leur salaire, tout leur salaire, à leurs actions passées. ( )



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