Livre d'Isaïe
63,3 « À la cuve, j’étais seul à fouler : personne de mon peuple avec moi ! Et je les ai foulés dans ma colère, je les ai piétinés dans ma fureur. Leur sang a giclé sur mes vêtements, j’ai taché tous mes habits. ( ) 63,4 Ce jour de vengeance, mon cœur y pensait : l’année des rédemptions était venue. ( ) 63,5 J’ai regardé : personne pour m’aider ; stupéfait, je restais sans appui. Alors mon bras m’a sauvé, ma fureur fut mon appui. ( ) 63,6 J’ai écrasé des peuples dans ma colère, je les ai brisés dans ma fureur, et j’ai répandu à terre leur sang. » ( ) 63,7 Je veux rappeler les bienfaits du Seigneur, les exploits du Seigneur, à la mesure de ce qu’il fit pour nous : sa grande bonté pour la maison d’Israël, ce qu’il fit pour eux dans sa tendresse, l’abondance de ses bienfaits. ( )

63,8 Il avait dit : « Vraiment, ils sont mon peuple, des fils qui ne trahiront pas ! » Il fut donc pour eux un sauveur


( )
63,9 dans toutes leurs détresses. Ce n’était ni un messager ni un ange, mais sa face qui les sauva. Dans son amour et sa compassion, lui-même les racheta ; il s’est chargé d’eux et les a portés tous ces jours d’autrefois. ( Dt 26,8 , ) 63,10 Eux se sont rebellés, ils ont attristé son esprit saint. Alors il se retourna contre eux en ennemi, lui-même leur fit la guerre. ( ) 63,11 Et l’on se souvint des jours d’autrefois, de Moïse et de son peuple. Où est-il, Celui qui les fit remonter de la mer, avec le pasteur de son troupeau ? Où est Celui qui mit en lui son esprit saint ? ( ) 63,12 Où est Celui qui fit avancer, à la droite de Moïse, son bras resplendissant, qui fendit les eaux devant eux pour se faire un nom éternel, ( ) 63,13 qui les fit avancer dans les abîmes comme chevaux à travers le désert, sans qu’ils trébuchent ? ( )



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