Livre d'Isaïe
62,8 IHVH-Adonaï a juré par sa droite, par le bras de son énergie: « Je ne donnerai plus de tes céréales à tes ennemis pour nourriture; les fils de l'étranger ne boiront pas ton moût pour lequel tu as peiné. ( ) 62,9 Oui, ses moissonneurs le mangeront, ils louangeront IHVH-Adonaï; ses vendangeurs le boiront dans les cours de mon sanctuaire. » ( ) 62,10 Passez, passez par les portes; dégagez la route du peuple, frayez, frayez le sentier, épierrez-le de toute pierre, élevez une bannière sur les peuples. ( ) 62,11 Voici, IHVH-Adonaï se fait entendre de l'extrémité de la terre. Dites à la fille Siôn: « Voici, ton salut vient; voici, ton salaire est avec lui, et son oeuvre en face de lui. » ( ) 62,12 Ils les appellent: « Peuple du sanctuaire, rachetés par IHVH-Adonaï. » Et toi, tu seras appelée: « Demandée, Ville non abandonnée. » ( )

63,1 Qui est-ce ? Il vient d'Edôm, les habits fauves, de Bosra, celui-là, magnifique en son vêtement, déployé dans l'immensité de sa force. Moi, je parle avec justification, grand à sauver.


20222 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Pourquoi es-tu vêtu de rouge ?

20221 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Vengeance de Dieu et confession des péchés

3756 Bible des peuples sur titre chapitre 2018-12-23: Le poème qui commence ici est d’une beauté sauvage. Édom, le peuple voisin, avait profité de la ruine de Jérusalem pour se joindre à ses destructeurs et prendre part au pillage. Il suffisait donc de mentionner ce nom pour provoquer un désir de vengeance de la part des Juifs. Les prophètes désiraient la ruine d’une nation dont le péché était si évident et qui pour eux n’avait aucune mission dans le plan de Dieu. Le poème imagine Dieu racontant sa victoire sur les païens. Les croyants qui lisent ce poème après le Christ l’interprètent au sens figuré : dans le héros qui délivre son peuple, ils voient le Christ couvert de son propre sang (voir Apocalypse 19.13). C’est la véritable victoire de Dieu et sa façon de rétablir la justice.

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63,2 Pourquoi ton vêtement est-il rouge, tes habits comme ceux d'un fouleur au pressoir ? ( ) 63,3 Le cuveau, je l'ai foulé seul. Parmi les peuples, pas un homme n'était avec moi. Je les ai foulés en ma fulmination, piétinés en ma fièvre. Leur pulpe a aspergé mes habits; tous mes vêtements en sont maculés. ( ) 63,4 Oui, c'est jour de vengeance en mon coeur; l'année de mes rachetés est venue. ( ) 63,5 Je regarde, pas d'aide; je me désole, pas de soutien. Mon bras me sauve, ma fièvre me soutient. ( ) 63,6 Je piétine les peuples en ma fulmination, dans ma fièvre, je les enivre, je fais descendre à terre leur pulpe. ( )



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