Livre d'Isaïe
62,7 Ne lui laissez aucun repos qu’il n’ait rendu Jérusalem inébranlable, qu’il ne l’ait faite louange pour la terre ! ( ) 62,8 Le Seigneur l’a juré par sa droite et par son bras puissant : « Jamais plus je ne laisserai tes ennemis manger ton blé, jamais plus les étrangers ne boiront ton vin nouveau, fruit de ton labeur. ( ) 62,9 Ce sont les moissonneurs qui mangeront le blé : ils loueront le Seigneur ; ce sont les vendangeurs qui boiront le vin dans les cours de mon sanctuaire. » ( ) 62,10 Passez, passez les portes, préparez le chemin du peuple. Frayez, frayez la route, ôtez-en les pierres. Pour les peuples, dressez un étendard. ( ) 62,11 Voici que le Seigneur se fait entendre jusqu’aux extrémités de la terre : Dites à la fille de Sion : Voici ton Sauveur qui vient ; avec lui, le fruit de son travail, et devant lui, son ouvrage. ( )

62,12 Eux seront appelés « Peuple-saint », « Rachetés-par-le-Seigneur », et toi, on t’appellera « La-Désirée », « La-Ville-qui-n’est-plus-délaissée ».


( )
63,1 Quel est celui-là qui arrive d’Édom, qui vient de Bosra, vêtu de rouge, celui-là, superbe en son habit, qui s’avance plein de force ? « Moi, je proclame la justice et j’ai le pouvoir de sauver. » ( ) 63,2 Mais pourquoi ces habits écarlates, ce vêtement de fouleur au pressoir ? ( ) 63,3 « À la cuve, j’étais seul à fouler : personne de mon peuple avec moi ! Et je les ai foulés dans ma colère, je les ai piétinés dans ma fureur. Leur sang a giclé sur mes vêtements, j’ai taché tous mes habits. ( ) 63,4 Ce jour de vengeance, mon cœur y pensait : l’année des rédemptions était venue. ( ) 63,5 J’ai regardé : personne pour m’aider ; stupéfait, je restais sans appui. Alors mon bras m’a sauvé, ma fureur fut mon appui. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: