Livre d'Isaïe
57,10 À faire tant de chemin, tu t’es fatiguée, mais tu n’as pas dit : « C’est sans espoir ! » Tu as retrouvé ta vigueur, c’est pourquoi tu n’as pas défailli. ( ) 57,11 Par qui es-tu troublée et qui crains-tu pour mentir et ne plus te souvenir de moi, n’avoir plus souci de moi ? N’est-il pas vrai que tu ne me crains pas parce que, longtemps, j’ai gardé le silence ? ( ) 57,12 Moi, je vais parler de ta justice et de tes œuvres, qui ne te servent à rien. ( ) 57,13 Qu’elles te délivrent, lorsque tu crieras, tes collections d’idoles ! Le vent les emportera toutes, un souffle les enlèvera. Mais qui s’abrite en moi héritera le pays et possédera ma sainte montagne ! ( ) 57,14 Et l’on dira : « Frayez, frayez la route, préparez le chemin ! Enlevez tout obstacle du chemin de mon peuple ! ( )
57,15 Car ainsi parle Celui qui est plus haut que tout, lui dont la demeure est éternelle et dont le nom est saint : J’habite une haute et sainte demeure, mais je suis avec qui est broyé, humilié dans son esprit, pour ranimer l’esprit des humiliés, pour ranimer le cœur de ceux qu’on a broyés.
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57,16 Car je ne serai pas, pour toujours, en procès, ni sans cesse irrité ; sinon devant moi l’esprit défaillirait ainsi que les êtres à qui j’ai donné le souffle. ( ) 57,17 À cause de ses profits coupables, je me suis irrité contre mon peuple ; je l’ai frappé en me détournant, j’étais irrité : il suivait, en renégat, le chemin de son cœur. ( ) 57,18 Ses chemins, je les ai vus, mais je le guérirai, je le conduirai, je le comblerai de consolations, lui et les siens qui sont en deuil ; ( ) 57,19 et, sur leurs lèvres, je vais créer la louange. Paix ! La paix à celui qui est loin, et à celui qui est proche ! – dit le Seigneur. Oui, ce peuple, je le guérirai. ( Mt 20,16 , ) 57,20 Mais les méchants sont comme une mer agitée qui ne peut se calmer et dont les eaux agitent la boue et la vase. ( )
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