Livre d'Isaïe
56,11 Ce sont des chiens voraces, insatiables, des bergers incapables de comprendre ! Ils suivent tous leur propre chemin, tous, sans exception, ne pensant qu’à leur intérêt, ( ) 56,12 chacun disant : « Venez, je vais chercher du vin, enivrons-nous de boisson forte ; demain sera comme aujourd’hui : il y a de quoi boire, plus qu’il n’en faut ! » ( ) 57,1 Le juste périt, et nul n’y prête attention ; les hommes fidèles sont enlevés, et personne n’y prend garde. En fait, c’est pour être soustrait au mal que le juste est enlevé ; ( ) 57,2 il entrera dans la paix, et ceux qui suivent le droit chemin, quand ils se couchent, trouveront le repos. ( ) 57,3 Quant à vous, approchez, fils de la sorcière, race adultère qui t’es prostituée ! ( )

57,4 De qui vous moquez-vous ? Contre qui ouvrez-vous grande la bouche et tirez-vous la langue ? N’êtes-vous pas des enfants de révolte, une race de mensonge ?


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57,5 Vous vous excitez près des térébinthes, sous tout arbre vert ! Vous immolez des enfants dans les ravins, sous les saillies des rochers ! ( ) 57,6 Les pierres polies du torrent, voilà ta part, tel est le sort qui te revient ! Pour elles tu répands des libations, tu présentes des offrandes ! Et moi, puis-je m’y résigner ? ( ) 57,7 Sur une grande et haute montagne tu as installé ta couche, et c’est là que tu montes pour offrir un sacrifice ! ( ) 57,8 Derrière la porte et les montants tu as fixé ton emblème. Oui, loin de moi tu ouvres ton lit, tu y montes, tu y fais de la place et tu conviens d’un prix pour ceux avec qui tu aimes partager ta couche. Le membre, tu l’as contemplé ! ( ) 57,9 Tu cours vers Mélek avec de l’huile, tu prodigues tes parfums, tu envoies tes messagers au loin, tu les as fait descendre jusqu’au séjour des morts. ( )



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