Livre d'Isaïe
51,19 Ce double malheur t’a frappée, – qui t’en plaindra ? Le ravage et la ruine, la famine et l’épée, – qui t’en consolera ? ( ) 51,20 Tes fils, épuisés, gisent à tous les coins de rue, comme l’antilope prise au piège, submergés par la fureur du Seigneur, la menace de ton Dieu. ( ) 51,21 Écoute alors ceci, malheureuse, ivre, mais pas de vin : ( ) 51,22 Ainsi parle ton Maître, le Seigneur, ton Dieu, qui défend la cause de son peuple : Voici que je retire de ta main la coupe du vertige ; à la coupe de ma fureur, désormais tu ne boiras plus. ( ) 51,23 Je la mettrai dans la main de ceux qui t’affligeaient et te disaient : « Courbe-toi, que nous passions ! » Et tu faisais de ton dos comme un sol, comme une rue pour les passants ! ( )

52,1 Éveille-toi, éveille-toi, revêts-toi de force, Sion ! Revêts tes habits de splendeur, Jérusalem, ville sainte ! Désormais l’incirconcis et l’impur n’entreront plus chez toi.


3725 Bible des peuples sur titre chapitre 2018-12-23: Le poème 52.1-11 donne une place spéciale à la pureté que retrouvera Jérusalem : on ne parle pas du temple, mais on ramène les objets du culte (52.11).

( )
52,2 Secoue ta poussière ! Debout, Jérusalem, ô captive ! Dénoue les liens de ton cou, ô captive, fille de Sion ! ( ) 52,3 Car ainsi parle le Seigneur : Vous avez été vendus pour rien, c’est sans argent que vous serez rachetés ! ( ) 52,4 Oui, ainsi parle le Seigneur Dieu : En Égypte, au début, mon peuple est descendu en émigré ; à la fin, Assour l’a opprimé. ( ) 52,5 Et maintenant, ici, que me reste-t-il – oracle du Seigneur –, puisque mon peuple a été enlevé pour rien ? Ses tyrans triomphent – oracle du Seigneur –, et tout au long des jours, mon nom est bafoué ! ( ) 52,6 Eh bien ! mon peuple saura quel est mon nom. Oui, ce jour-là, il saura que c’est moi-même qui dis : « Me voici ! » ( )



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