Livre d'Isaïe
51,7 Écoutez-moi, vous qui connaissez la justice, peuple de ceux qui ont ma loi dans le cœur ! Ne craignez pas l’insulte des hommes, ne soyez pas abattus par leurs sarcasmes, ( ) 51,8 car la teigne les dévorera comme un vêtement, les mites les dévoreront comme de la laine. Mais ma justice est pour toujours, et mon salut, de génération en génération. ( ) 51,9 Éveille-toi, éveille-toi, revêts-toi de force, bras du Seigneur ! Éveille-toi comme aux jours anciens, au temps des générations d’autrefois. N’est-ce pas toi qui taillas en pièces Rahab, qui transperças le Monstre marin ? ( ) 51,10 N’est-ce pas toi qui desséchas la mer, les eaux du grand Abîme, qui fis des profondeurs de la mer un chemin pour que passent les rachetés ? ( ) 51,11 Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient. ( )

51,12 C’est moi, c’est moi qui vous console. Qui es-tu pour craindre l’homme qui doit mourir, un fils d’homme périssable comme l’herbe,


( )
51,13 au point d’oublier le Seigneur qui t’a fait, qui a tendu les cieux et fondé la terre, et qui es-tu pour frémir tout au long des jours devant la fureur de l’oppresseur quand il s’apprête à détruire ? Où donc est-elle, la fureur de l’oppresseur ? ( ) 51,14 Bientôt, le prostré sera libéré, il ne mourra pas dans un cachot, et le pain ne lui manquera pas ! ( ) 51,15 Moi, je suis le Seigneur, ton Dieu, qui soulève la mer et fait mugir ses flots, – son nom est « Le Seigneur de l’univers ». ( ) 51,16 J’ai mis dans ta bouche mes paroles, je t’ai couvert de l’ombre de ma main, quand je plantais les cieux et fondais la terre, quand j’ai dit à Sion : « Tu es mon peuple. » ( ) 51,17 Réveille-toi, réveille-toi, debout, Jérusalem ! Tu as bu de la main du Seigneur la coupe de sa fureur, tu as bu jusqu’à la lie la coupe du vertige ! ( Ps 74,9 , )



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