Livre d'Isaïe
45,24 Par le Seigneur seulement – dira-t-elle de moi – la justice et la force ! » Jusqu’à lui viendront, couverts de honte, tous ceux qui s’enflammaient contre lui. ( ) 45,25 Elle obtiendra, par le Seigneur, justice et louange, toute la descendance d’Israël. ( ) 46,1 Le dieu Bel a fléchi, Nébo s’effondre ! Leurs effigies sont placées sur des animaux, sur des bêtes de somme ! Ces charges que vous portiez vous-mêmes sont devenues le fardeau d’animaux fourbus ! ( ) 46,2 Elles s’effondrent, ensemble elles ont fléchi, – le fardeau n’a pu être sauvé –, elles-mêmes s’en vont en captivité. ( ) 46,3 Écoutez-moi, maison de Jacob, tout ce qui reste de la maison d’Israël, vous qui êtes pris en charge dès avant la naissance et portés dès le sein maternel : ( )
46,4 jusqu’à votre vieillesse, moi, Je suis ; jusqu’à vos cheveux blancs, je vous soutiendrai. Moi, j’ai agi, c’est moi qui porterai, moi qui soutiendrai et délivrerai.
( )
46,5 À qui allez-vous me rendre semblable ? qui feriez-vous mon égal ? À qui allez-vous me comparer que nous soyons ressemblants ? ( ) 46,6 Ceux qui versent l’or de leur bourse et pèsent de l’argent à la balance engagent un orfèvre qui en fait un dieu ; ils s’inclinent et même ils se prosternent. ( ) 46,7 Ils l’emportent, ils le chargent sur l’épaule et vont le déposer à sa place ; il s’y tient, sans pouvoir quitter son lieu. On a beau crier vers lui, il ne répond pas, il ne sauve personne de la détresse. ( ) 46,8 Rappelez-vous cela et soyez fermes ! Révoltés, prêtez-y attention ! ( ) 46,9 Rappelez-vous les événements passés, ceux de jadis, car je suis Dieu, il n’en est pas d’autre, il n’est de dieu que moi ! ( )
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