Livre d'Isaïe
40,15 Voici les nations : elles sont pour lui comme une goutte au bord d’un seau, un grain de sable sur le plateau de la balance ! Voici les îles, comme une poussière qu’il soulève ! ( ) 40,16 Le Liban ne pourrait suffire au feu, ni ses animaux, suffire à l’holocauste. ( ) 40,17 Toutes les nations, devant lui, sont comme rien, moins que vide et néant pour lui. ( ) 40,18 À qui pourriez-vous comparer Dieu, quelle forme lui donneriez-vous ? ( ) 40,19 L’idole, c’est un artisan qui l’a fondue ; un orfèvre plaque sur elle de l’or et fabrique pour elle des chaînettes d’argent. ( )
40,20 Le pauvre, pour ses dévotions, choisit du bois imputrescible ; il cherche un artisan habile pour fixer une idole qui ne vacille pas.
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40,21 Ne savez-vous pas, n’avez-vous pas entendu, ne vous a-t-on pas annoncé dès le commencement, n’avez-vous pas compris comment la terre a été fondée ? ( ) 40,22 Il habite au-dessus de la voûte qui couvre la terre dont les habitants semblent des sauterelles. Comme une toile, il a tendu les cieux, il les a dépliés comme une tente d’habitation. ( ) 40,23 Il a réduit à rien les grands, et à néant, les juges de la terre. ( ) 40,24 Pas même plantés, pas même semés, leur tige n’ayant pas même pris racine en terre, il souffle sur eux, les voilà qui se dessèchent, et le tourbillon les enlève comme de la paille. ( ) 40,25 À qui pourriez-vous me comparer, qui pourrait être mon égal ? – dit le Dieu Saint. ( )
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