Livre d'Isaïe
38,9 Cantique d’Ézékias, roi de Juda, lorsqu’il tomba malade et survécut à sa maladie. ( ) 38,10 Je disais : Au milieu de mes jours, je m’en vais ; j’ai ma place entre les morts pour la fin de mes années. ( ) 38,11 Je disais : Je ne verrai pas le Seigneur sur la terre des vivants, plus un visage d’homme parmi les habitants du monde ! ( ) 38,12 Ma demeure m’est enlevée, arrachée, comme une tente de berger. Tel un tisserand, j’ai dévidé ma vie : le fil est tranché. Du jour à la nuit, tu m’achèves ; ( ) 38,13 j’ai crié jusqu’au matin. Comme un lion, il a broyé tous mes os. Du jour à la nuit, tu m’achèves. ( )

38,14 Comme l’hirondelle, je crie ; je gémis comme la colombe. À regarder là-haut, mes yeux faiblissent : Seigneur, je défaille ! Sois mon soutien ! [


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38,15 Que lui dirai-je pour qu’il me réponde, à lui qui agit ? J’irais, errant au long de mes années avec mon amertume ? ( ) 38,16 « Le Seigneur est auprès d’eux : ils vivront ! Tout ce qui vit en eux vit de son esprit ! » Oui, tu me guériras, tu me feras vivre : ( ) 38,17 voici que mon amertume se change en paix.] Et toi, tu t’es attaché à mon âme, tu me tires du néant de l’abîme. Tu as jeté, loin derrière toi, tous mes péchés. ( ) 38,18 La mort ne peut te rendre grâce, ni le séjour des morts, te louer. Ils n’espèrent plus ta fidélité, ceux qui descendent dans la fosse. ( ) 38,19 Le vivant, le vivant, lui, te rend grâce, comme moi, aujourd’hui. Et le père à ses enfants montrera ta fidélité. ( )



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