Livre d'Isaïe
33,18 Tu repenseras aux terreurs passées : « Celui qui comptait, où est-il ? Celui qui contrôlait, où est-il ? Où est celui qui comptait les tours ? » ( ) 33,19 Tu ne verras plus le peuple brutal, ce peuple au langage impénétrable, à la langue ridicule et incompréhensible. ( ) 33,20 Contemple Sion, la cité de nos fêtes, tes yeux verront Jérusalem : c’est une résidence sûre, la tente qu’on ne déplacera plus, dont les piquets ne seront jamais arrachés, dont aucune corde ne sera rompue. ( ) 33,21 Et même, c’est là que le Seigneur nous montre sa grandeur : c’est un lieu de fleuves, de larges canaux, qu’aucune galère ne traverse, qu’aucun grand navire ne sillonne. ( ) 33,22 Oui, le Seigneur est notre juge, le Seigneur nous donne des lois, le Seigneur est notre roi : c’est lui qui nous sauve. ( )

33,23 Tes cordes sont relâchées : elles n’assurent pas la stabilité du mât et ne tiennent pas l’étendard déployé. Alors les aveugles se partageront quantité de butin ; les boiteux prendront part au pillage.


3650 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: Les versets 23 et 24a semblent bien viser par contraste l’armée mise en déroute devant Jérusalem ; ils interrompent la pensée car le verset 22 préparait la finale : Le peuple qui habite ici est pardonné de tous ses péchés. Cette finale donnait leur vrai sens à toutes les promesses antérieures : le pardon des péchés est toujours la grande inquiétude de la Bible et c’est de lui que parleront les premières prédications apostoliques, aussi bien de Pierre (Actes 2.38) que de Paul (Actes 13.38) et de Jean (1Jean 2.2).

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33,24 Aucun de ceux qui demeurent là ne dira plus : “Je suis malade.” Le peuple qui habite Jérusalem sera déchargé de sa faute. ( ) 34,1 Approchez, nations, pour entendre ! Peuples, soyez attentifs ! Que la terre entende, avec sa richesse, et le monde, avec tout ce qu’il produit. ( ) 34,2 Car le Seigneur s’irrite contre toutes les nations, il est en fureur contre toute leur armée : il les a vouées à l’anathème et les a livrées au carnage. ( ) 34,3 Leurs morts sont abandonnés sur le sol, de leurs cadavres monte une puanteur, les montagnes ruissellent de leur sang. ( ) 34,4 Toute l’armée des cieux se liquéfie, les cieux s’enroulent comme un livre ; toute leur armée se flétrit comme se flétrissent les feuilles de la vigne ou les fruits avortés du figuier. ( Mc 13,24 , )



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