Livre d'Isaïe
17,6 Il reste des grappilles, comme au gaulage de l'olivier; deux, trois drupes en tête de la ramure; quatre, cinq en ses ramilles fruitières; harangue de IHVH-Adonaï, l'Elohîms d'Israël. ( ) 17,7 En ce jour, l'humain contemplera son auteur; ses yeux verront le sacré d'Israël. ( ) 17,8 Il ne contemplera pas les autels, oeuvres de ses mains. Il ne verra pas ce que ses doigts ont fait: les Ashéras, les obélisques. ( ) 17,9 En ce jour, ses villes retranchées seront comme le bocage et la cime, à l'abandon, comme ce qu'ils avaient abandonné face aux Benéi Israël; et c'est une désolation. ( ) 17,10 Oui, tu as oublié l'Elohîms de ton salut; le roc de ton retranchement, tu ne t'en es pas souvenue. Ainsi, tu plantes des plants de suavité; mais c'est le sarment du barbare que tu sèmes. ( )

17,11 Au jour de la transplantation, tu enclos; au matin de ta semence, tu fleuris, errement de moisson; au jour de possession, douleur pernicieuse.


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17,12 Hoïe ! Foule des peuples multiples, bouleversés comme par le bouleversement des mers, le tumulte des patries, comme le tumulte des eaux grandioses, tumultueuses. ( ) 17,13 Les patries sont comme le tumulte des eaux multiples, tumultueuses; mais il les menace, et elles s'enfuient au loin, chassés comme la glume des monts face au souffle, comme le tournefort face à l'ouragan. ( ) 17,14 Au temps du soir, voici la terreur; avant le matin, il n'est plus. Voilà la part de nos spoliateurs, le sort de nos pillards. ( ) 18,1 Hoïe ! Terre, courtilière ailée, au-delà des fleuves de Koush, ( ) 18,2 envoyeuse de délégués sur la mer, dans les nacelles de papyrus, sur les faces des eaux. Allez, messagers légers, vers la nation étirée et luisante, vers le peuple terrible d'ici et d'ailleurs, la nation de Qav-Qav, du ligne à ligne, de l'écrasement, dont les fleuves crèvent la terre. ( )



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