Livre d'Isaïe
13,11 Je sanctionne le malheur du monde, les criminels pour leur tort. Je fige le génie des arrogants; l'orgueil des terrifiants, je l'abaisse. ( ) 13,12 Je raréfie l'homme plus que l'or pur, l'humain plus que le vermeil d'Ophir. ( ) 13,13 Sur quoi j'agite les ciels, la terre trépide de son lieu, dans l'emportement de IHVH-Adonaï Sebaot, au jour de la brûlure de sa narine. ( ) 13,14 Et c'est comme une gazelle bannie, comme des ovins sans regroupeur. L'homme vers son peuple fait face, l'homme vers sa terre s'enfuit. ( ) 13,15 Tout homme trouvé est poignardé, tout renfloué tombe par l'épée, ( )
13,16 leurs nourrissons sont déchiquetés sous leurs yeux; et leurs maisons spoliées; leurs femmes copulent.
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13,17 Me voici, j'éveille contre eux les Madaï; avec l'argent, ils ne comptent pas; l'or, ils ne le désirent pas. ( ) 13,18 Les arcs déchiquètent les adolescents, le fruit du ventre, ils ne le matricient pas; pour les fils, leur oeil n'est pas exorable. ( ) 13,19 Et c'est Babèl, la gazelle des royaumes, la splendeur, le génie des Kasdîm, comme au renversement d'Elohîms à Sedôm et Amora. ( ) 13,20 Elle ne siège pas avec persistance, elle ne demeure pas jusqu'aux âges des âges. L'Arabe n'y campe pas, les pasteurs n'y font pas accroupir. ( ) 13,21 Là s'accroupissent les lynx; là les grands ducs remplissent leurs maisons; là, les hiboux du désert demeurent, et là les boucs dansent. ( )
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