Livre d'Isaïe
8,16 Conserve ce témoignage, appose un sceau sur cet enseignement pour mes disciples. ( ) 8,17 J’attends le Seigneur qui cache sa face à la maison de Jacob, j’espère en lui. ( ) 8,18 Moi et les enfants que le Seigneur m’a donnés, nous sommes des signes et des présages pour Israël de la part du Seigneur de l’univers qui habite le mont Sion. ( ) 8,19 On vous dira peut-être : « Consultez les devins et les nécromanciens, qui chuchotent et marmonnent ! Un peuple ne doit-il pas consulter ses dieux au sujet des vivants, et consulter aussi ses morts ? » ( ) 8,20 Non ! Revenez à l’enseignement et au témoignage. Malheur à qui ne s’en tient pas à cette parole : on ne pourra en conjurer la malédiction. ( )
8,21 On traversera le pays, accablé, affamé, rendu furieux par la faim, on maudira son roi et son Dieu, on se tournera vers le ciel,
3570 Bible des peuples sur verset 2018-12-22: Les versets 21-22 sont presque certainement hors de contexte. De fait le texte hébreu s’insère très naturellement au milieu du verset 14.25 dans un texte qui nous parle d’une retraite désastreuse des Assyriens. Il est probable qu’en les situant ici on les a attribués aux déportés d’Israël auxquels s’adresse le poème suivant et l’on a ajouté la première phrase du verset 23 pour faire la soudure.
( Is 14,25 , )8,22 on regardera vers la terre : il n’y aura que détresse et ténèbres, nuit d’angoisse, obscurité inéluctable. ( ) 8,23 Pas la moindre lueur pour celui qui sera dans l’angoisse. Dans un premier temps, le Seigneur a couvert de honte le pays de Zabulon et le pays de Nephtali ; mais ensuite, il a couvert de gloire la route de la mer, le pays au-delà du Jourdain, et la Galilée des nations. ( ) 9,1 Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi. ( Mt 4,16 , ) 9,2 Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi, comme on se réjouit de la moisson, comme on exulte au partage du butin. ( ) 9,3 Car le joug qui pesait sur lui, la barre qui meurtrissait son épaule, le bâton du tyran, tu les as brisés comme au jour de Madiane. ( Jg 7,16 , )
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