Livre de Ben Sirac le Sage
51,6 lorsqu’une langue injuste me calomniait auprès du roi. J’étais arrivé tout près de la mort, ma vie était descendue au seuil du séjour des morts. ( ) 51,7 On m’assiégeait de tous côtés : aucun homme pour me secourir. Je regardais si quelqu’un me viendrait en aide, mais il n’y avait personne. ( ) 51,8 Alors je me suis rappelé ta miséricorde, Seigneur, et ta bienfaisance éternelle : tu retires de la peine ceux qui t’attendent, tu les sauves de la main des ennemis. ( ) 51,9 De la terre j’ai fait monter ma supplication, j’ai prié pour être arraché à la mort. ( ) 51,10 J’ai invoqué le Seigneur, Père de mon Seigneur, pour qu’au jour de détresse il ne m’abandonne pas, livré sans défense au pouvoir des orgueilleux. ( )

51,11 Sans me lasser, je louerai ton nom, je te chanterai dans l’action de grâce. Ma prière a été exaucée :


( )
51,12 tu m’as sauvé de la perdition, tu m’as tiré du malheur. C’est pourquoi je veux te rendre grâce et te louer, je bénirai le nom du Seigneur. ( ) 51,13 Quand j’étais encore jeune et que je n’avais pas erré çà et là, aux yeux de tous j’ai cherché la Sagesse dans ma prière. ( ) 51,14 Devant le Temple, je priais pour la recevoir, et jusqu’au bout je la rechercherai. ( ) 51,15 Depuis la fleur jusqu’à la maturité de la grappe, elle a été la joie de mon cœur. Mon pied s’est avancé sur le droit chemin ; depuis ma jeunesse, je marchais sur ses traces. ( ) 51,16 Il m’a suffi de tendre un peu l’oreille pour la recevoir, et j’y ai trouvé de grandes leçons. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: