Livre de Ben Sirac le Sage
43,14 Alors s’ouvrent les réservoirs célestes, et les nuages prennent leur envol comme des oiseaux. ( ) 43,15 Dans sa puissance, il durcit les nuages qui se pulvérisent en grêlons. ( ) 43,16 À sa vue, les montagnes chancellent ; quand il le veut, souffle le vent du sud, ( ) 43,17 la voix de son tonnerre invective la terre avec l’ouragan du nord et les cyclones. Il répand la neige comme un vol d’oiseaux qui se pose, elle descend comme les sauterelles s’abattent. ( ) 43,18 L’œil s’émerveille de l’éclat de sa blancheur, et l’esprit reste ébahi de la voir tomber. ( )
43,19 Comme de sel il couvre la terre de givre, et le gel le transforme en pointes d’épines.
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43,20 Le vent froid souffle du nord, et la glace se forme sur l’eau ; elle recouvre toute l’étendue des eaux, qu’elle revêt comme une cuirasse ; ( ) 43,21 et le vent dévore les montagnes, brûle le désert, il consume la verdure comme un feu. ( ) 43,22 À tout cela une brume soudaine porte remède ; la rosée se dépose après le vent brûlant et ramène la joie. ( ) 43,23 Selon son dessein, le Très-Haut a dompté l’abîme, il y a planté des îles. ( ) 43,24 Ceux qui naviguent sur la mer en décrivent les périls, nous n’en croyons pas nos oreilles. ( )
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