Livre de Ben Sirac le Sage
40,29 L’homme qui regarde vers la table d’un autre, son existence n’est pas une vie. Il se souille avec la nourriture d’autrui, alors qu’un homme avisé, bien éduqué, s’en gardera. ( ) 40,30 À la bouche de celui qui n’a honte de rien, la nourriture mendiée est douce, mais elle brûlera ses entrailles. ( ) 41,1 Ô mort, quelle amertume, ta pensée pour l’homme qui vit paisible au milieu de ses biens, pour l’homme qui n’a pas de soucis, à qui tout réussit, qui est encore capable de faire bonne chère. ( ) 41,2 Ô mort, ta sentence est bonne pour l’homme dans le besoin, dont la force décline, pour un grand vieillard qui s’inquiète de tout, qui se révolte et perd patience. ( ) 41,3 Ne redoute pas la sentence de la mort : pense à ceux qui t’ont précédé, à ceux qui te suivront. ( )

41,4 C’est la sentence du Seigneur pour tout être de chair : pourquoi refuser la volonté du Très-Haut ? Dix ans, cent ans ou mille ans : au séjour des morts, nul ne met en question la durée d’une vie.


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41,5 Les enfants des pécheurs deviennent des enfants abominables, qui fréquentent la société des impies. ( ) 41,6 L’héritage des pécheurs se perdra, la honte s’attache à leurs descendants. ( ) 41,7 Un père impie sera blâmé par ses enfants : à cause de lui ils sont couverts de honte. ( ) 41,8 Malheur à vous, hommes impies, qui avez abandonné la loi du Dieu Très-Haut ! ( ) 41,9 Quand vous vous multipliez, c’est pour la perdition, quand vous naissez, vous naissez pour la malédiction ; quand vous mourez, la malédiction est votre part. ( )



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