Livre de Ben Sirac le Sage
38,18 De l'affliction sort la catastrophe; de même un coeur mauvais édifie la mélancolie. ( ) 38,19 L'emportement laisse tristesse et vie de misère au coeur. ( ) 38,20 N'établis plus ton coeur en lui; éloigne son souvenir et souviens-toi de l'« après ». ( ) 38,21 Ne te souviens pas de lui, car il n'a pas d'espoir pour lui. ( ) 38,22 Souviens-toi: sa loi est aussi ta loi; pour lui hier, pour toi aujourd'hui. ( )

38,23 Le mort repose, que repose son souvenir ! Réconforte-toi après la sortie de son être.


( )
38,24 La sagesse de l'écrivain augmente la sagesse. Libéré d'affaires, il accède à la sagesse. ( ) 38,25 Comment accède-t-il à la sagesse, celui qui tient l'aiguillon et s'enorgueillit, avec sa lance, de sa pointe, qui conduit le taureau, et fait tourner le boeuf ? Il met ses expectatives dans les petits de bovins, ( ) 38,26 sa vigilance à achever l'engraissement et place son coeur à herser les sillons. ( ) 38,27 Ainsi de tout ouvrier et artisan pour qui la nuit est comme le jour, qui grave la gravure des sceaux et met son art à varier le dessin. ( ) 38,28 Ainsi du forgeron assis près du creuset: il réfléchit à l'outil de fer, il applique son coeur à donner forme au métal, et sa vigilance à achever le travail. La langue du feu craquelle sa chair: il lutte dans la chaleur du creuset, s'assourdit l'oreille à la voix du marteau, les yeux devant la forme de l'objet, donnant son coeur à achever l'oeuvre, sa vigilance à embellir le résultat. ( )



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