Livre de Ben Sirac le Sage
30,16 Il n’est pas de richesse préférable à la santé du corps, ni de bien-être supérieur à la joie de vivre. ( ) 30,17 Mieux vaut la mort qu’une vie d’amertume, et le repos éternel qu’une maladie sans fin. ( ) 30,18 Des plats succulents devant une bouche sans appétit sont comme les aliments déposés sur une tombe. ( ) 30,19 Et qu’importe à l’idole une offrande, elle qui ne mange ni ne sent rien ? Tel est celui qui a de la fortune et ne peut en profiter : ( ) 30,20 il l’a sous les yeux et soupire, comme un eunuque étreint une jeune fille et soupire. Tel est celui qui veut établir la justice par la violence. ( )
30,21 Ne te laisse pas aller à la tristesse, ne te tourmente pas pour tes projets.
( )
30,22 La joie du cœur fait vivre l’homme, et la gaieté prolonge la durée de ses jours. ( ) 30,23 Divertis-toi, réconforte ton cœur, et chasse loin de toi la tristesse ; car la tristesse en a perdu beaucoup, elle ne sert à rien. ( ) 30,24 Jalousie et colère abrègent la vie, les soucis font vieillir avant l’heure. ( ) 30,25 Qui a le cœur joyeux a bon appétit, et ce qu’il mange lui profite. ( ) 31,1 La richesse provoque l’insomnie qui épuise le corps ; elle cause des soucis qui font perdre le sommeil. ( )
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