Livre de Ben Sirac le Sage
30,5 Pendant sa vie, voir son fils était sa joie ; au moment de mourir, il n’aura pas de regret. ( ) 30,6 Il laisse quelqu’un pour le venger de ses ennemis, et rendre à ses amis leurs bienfaits. ( ) 30,7 Qui gâte son fils devra soigner ses blessures ; il sera bouleversé à chacun de ses cris. ( ) 30,8 Un cheval mal dressé devient rétif, et un fils à qui tout est permis n’en fait qu’à sa tête. ( ) 30,9 Cajole un enfant : il te consternera ! Plaisante avec lui : il te fera pleurer ! ( )
30,10 Ne ris pas avec lui si tu ne veux pas souffrir avec lui : tu finirais par grincer des dents.
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30,11 Ne lui laisse pas d’indépendance durant sa jeunesse, et ne ferme pas les yeux sur ses sottises. ( ) 30,12 Fais-lui courber l’échine pendant sa jeunesse, donne-lui une correction tant qu’il est enfant ; sinon, il deviendra obstiné et ne t’obéira plus, il sera le chagrin de ta vie. ( ) 30,13 Éduque ton fils, forme-le, pour ne pas te heurter un jour à son insolence. ( ) 30,14 Mieux vaut un pauvre en bonne santé et de constitution robuste qu’un riche torturé par la maladie. ( ) 30,15 Santé et bonne constitution valent mieux que tout l’or du monde ; un corps vigoureux vaut mieux qu’une immense fortune. ( )
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