Livre de Ben Sirac le Sage
29,4 Beaucoup considèrent ce qu’on leur prête comme s’ils l’avaient trouvé et mettent en difficulté ceux qui les secourent. ( ) 29,5 Tant qu’on n’a pas reçu, on couvre de baisers les mains du prochain, et, pour ses richesses, on lui parle humblement. Mais, au moment de l’échéance, on traîne en longueur, on rembourse par des mots embarrassés, et l’on incrimine les circonstances. ( ) 29,6 Si l’on est solvable, on rend tout au plus la moitié, et le prêteur peut considérer cela comme une aubaine. Sinon, le voilà frustré de son bien ; il s’offre même le luxe d’un ennemi qui le rembourse en insultes et malédictions, le payant de mépris au lieu d’estime. ( ) 29,7 Beaucoup se refusent à prêter, non par méchanceté, mais par crainte d’être dépouillés pour rien. ( ) 29,8 Pourtant, laisse-toi toucher par le malheureux, ne lui fais pas attendre ton aumône. ( )

29,9 Viens en aide au pauvre, comme il est prescrit : il est dans la misère, ne le renvoie pas les mains vides.


( )
29,10 Pour un frère et un ami, sacrifie ton argent, plutôt que de le laisser rouiller dans ton coffre. ( ) 29,11 Investis ta fortune selon les commandements du Très-Haut : cela te rapportera plus que l’or. ( ) 29,12 Fais l’aumône, elle s’entassera dans tes greniers, elle te préservera de tout malheur. ( ) 29,13 Mieux qu’un solide bouclier, mieux qu’une lourde lance, elle te défendra contre l’ennemi. ( ) 29,14 L’homme de bien se porte caution pour son prochain, mais celui qui est sans scrupule l’abandonnera. ( )



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