Livre de Ben Sirac le Sage
25,4 Qu’il est beau, à l’âge des cheveux blancs, d’avoir du jugement et, dans la vieillesse, de savoir conseiller ! ( ) 25,5 Qu’elle est belle, la sagesse des anciens, de même que la réflexion et le conseil, chez les gens vénérables ! ( ) 25,6 La couronne des vieillards, c’est leur grande expérience ; leur fierté, c’est la crainte du Seigneur. ( ) 25,7 Il y a neuf choses qui me viennent à l’esprit, et qu’au fond de moi j’estime heureuses, et ma langue peut encore en nommer une dixième : un homme qui trouve sa joie dans ses enfants, celui qui voit, de son vivant, la ruine de ses ennemis ; ( ) 25,8 heureux aussi celui qui vit avec une femme intelligente, celui qui ne laboure pas avec un bœuf et un âne, celui qui n’a pas failli par sa langue, celui qui n’a pas servi un maître indigne de lui ; ( )
25,9 heureux encore celui qui parvient au discernement, et celui qui sait intéresser son auditoire.
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25,10 Qu’il est grand, enfin, celui qui a trouvé la sagesse ! Mais nul ne surpasse celui qui craint le Seigneur. ( ) 25,11 Car la crainte du Seigneur est au-dessus de tout ; celui qui la possède, à qui peut-on le comparer ? ( ) 25,12 L’amour du Seigneur commence avec la crainte ; l’attachement, avec la confiance. ( ) 25,13 Toutes les blessures, mais pas la blessure du cœur ! Toutes les méchancetés, mais pas la méchanceté d’une femme. ( ) 25,14 Tous les mauvais coups, mais pas les coups de ceux qui me haïssent ! Toutes les revanches, mais pas la revanche des ennemis. ( )
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