Livre de Ben Sirac le Sage
20,16 Le sot déclare : « Je n’ai pas d’ami, nul n’a de gratitude pour mes bienfaits ; ceux qui mangent mon pain sont mauvaises langues. » ( ) 20,17 Que de gens, si souvent, le tournent en ridicule ! Ce qu’il possède, il ne l’apprécie pas à sa juste valeur, comme de ne pas posséder le laisse indifférent. ( ) 20,18 Mieux vaut choir sur le pavé que déchoir par la langue ; ainsi la chute des méchants est-elle soudaine. ( ) 20,19 Un homme mal élevé est comme l’histoire malvenue que l’imbécile a toujours à la bouche. ( ) 20,20 Venant d’un sot le proverbe reste sans effet, car il n’est jamais dit à propos. ( )

20,21 Tel est préservé du péché par son indigence, son repos n’est pas troublé par le remords.


( )
20,22 Tel perd son âme par respect humain, et c’est par égard pour un insensé qu’il la perd. ( ) 20,23 Tel autre, par timidité, promet l’impossible à son ami et tout ce qu’il y gagne est de s’en faire un ennemi. ( ) 20,24 Le mensonge est une faute grave, l’imbécile l’a toujours à la bouche. ( ) 20,25 Mieux vaut être voleur que menteur invétéré, mais tous deux courent à leur perte. ( ) 20,26 Mentir par habitude est déshonorant, la honte du menteur lui colle à la peau. ( )



trouve dans 0 passage(s):
trouve dans 0 liturgie(s):
trouve dans 0 document(s) de référence: