Livre de Ben Sirac le Sage
20,7 L’homme sage se tait jusqu’au moment opportun, que le sot, imbu de lui-même, laissera passer. ( ) 20,8 Qui parle trop se rend insupportable, qui se croit tout permis devient odieux. C’est bien de montrer du repentir après un blâme, tu éviteras ainsi de t’obstiner dans le mal. ( ) 20,9 D’un malheur on peut tirer profit, et une aubaine peut tourner au désastre. ( ) 20,10 Certains cadeaux sont offerts en pure perte, et d’autres te rapportent le double. ( ) 20,11 Parfois la gloire conduit à l’humiliation, et parfois d’humbles gens ont pu relever la tête. ( )

20,12 Voici quelqu’un qui achète beaucoup pour pas cher, mais paie encore sept fois le prix.


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20,13 Le sage se fait aimer pour ses seules paroles, mais les largesses des sots sont prodiguées en vain. ( ) 20,14 Le cadeau de l’insensé ne te profitera pas – pas plus que celui de l’envieux qui donne à contrecœur – car ses yeux attendent bien plus en retour. ( ) 20,15 Il donne peu et reproche beaucoup, il ouvre grand la bouche comme un crieur public, il prête aujourd’hui et demain redemande : quel homme détestable ! ( ) 20,16 Le sot déclare : « Je n’ai pas d’ami, nul n’a de gratitude pour mes bienfaits ; ceux qui mangent mon pain sont mauvaises langues. » ( ) 20,17 Que de gens, si souvent, le tournent en ridicule ! Ce qu’il possède, il ne l’apprécie pas à sa juste valeur, comme de ne pas posséder le laisse indifférent. ( )



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