Livre de Ben Sirac le Sage
16,17 Ne dis pas : « Je me cacherai du Seigneur : là-haut, qui se souviendra de moi ? Au milieu de la foule je ne serai pas reconnu : que suis-je dans l’immense création ? » ( ) 16,18 Car voici : le ciel et les cieux par-dessus le ciel, l’abîme et la terre seront ébranlés lors de sa visite. C’est par sa volonté que l’univers fut et qu’il se maintient. ( ) 16,19 Les montagnes aussi bien que les fondements de la terre seront saisis d’un même effroi sous son regard. ( ) 16,20 Mais le cœur ne réfléchit pas à tout cela. Qui prête attention à la manière dont Dieu agit ? ( ) 16,21 Comme la tempête que l’homme ne peut prévoir, la plupart des œuvres de Dieu sont tenues cachées. ( )
16,22 Ne dis pas : « Les œuvres de sa justice, qui les annonce ? Et qui les attend ? Car elle est loin, l’Alliance, et l’examen de toute chose n’aura lieu qu’à la fin. »
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16,23 C’est manquer de bon sens que penser ainsi ; l’homme égaré et stupide ne conçoit que des folies. ( ) 16,24 Écoute-moi, mon fils, et acquiers le savoir, applique ton cœur à ce que je dis. ( ) 16,25 Je te révélerai peu à peu ce que j’ai à t’apprendre, je te transmettrai le savoir avec exactitude. ( ) 16,26 Par un décret du Seigneur, ses œuvres existent dès l’origine ; dès leur création, il les a séparées pour les répartir. ( ) 16,27 Il a mis en ordre sa création pour toujours et réglé pour la suite des temps l’activité des astres : ils ne connaissent ni peine ni fatigue et n’interrompent jamais leur tâche. ( )
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