Livre de Ben Sirac le Sage
13,17 Quoi de commun entre le loup et l’agneau, entre qui est pécheur et qui est religieux ? ( ) 13,18 Quelle paix possible entre l’hyène et le chien ? Quelle paix entre le riche et le pauvre ? ( ) 13,19 L’âne sauvage du désert est la proie des lions, comme le pauvre est la pâture des riches. ( ) 13,20 L’orgueilleux déteste l’humiliation, comme le riche déteste le pauvre. ( ) 13,21 Que chancelle un riche, il est soutenu par ses amis ; que tombe un pauvre, il est repoussé par les siens. ( )

13,22 Quand le riche fait un faux pas, il trouve beaucoup d’appuis ; s’il dit des sottises, on lui donne raison. Mais quand un petit trébuche, on lui fait des reproches ; même s’il a des choses sensées à dire, on ne lui en donne pas l’occasion.


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13,23 Quand le riche prend la parole, tous font silence et portent son discours aux nues. Si le pauvre veut s’exprimer, on demande : « Qui est-ce ? » et s’il bute sur un mot, on l’enfonce. ( ) 13,24 La richesse est bonne tant qu’elle est sans péché ; la pauvreté est un mal, au dire de l’impie. ( ) 13,25 Le cœur de l’homme modèle son visage soit en bien, soit en mal. ( ) 13,26 À cœur content, joyeux visage ; mais pour forger des proverbes, on s’épuise à réfléchir ! ( ) 14,1 Heureux l’homme qui n’a pas failli en paroles et n’est pas tourmenté du regret de ses fautes. ( )



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