Livre de Ben Sirac le Sage
13,7 Il te rend confus par ses festins, jusqu’à ce qu’il t’ait mis sur la paille deux ou trois fois, et pour finir il se moquera de toi ; s’il te voit par la suite, il passe son chemin. Après quoi, il te regardera de haut, te laissera tomber et hochera la tête à ton sujet. ( ) 13,8 Fais attention : ne te laisse pas abuser ni humilier par ta naïveté. ( ) 13,9 Si un grand t’invite, dérobe-toi : il t’invitera de plus belle. ( ) 13,10 Ne t’impose pas, de peur d’être repoussé, ne te tiens pas trop loin, de peur d’être oublié. ( ) 13,11 Ne t’avise pas de lui parler d’égal à égal, ne te fie pas à son bavardage, car par ce flot de paroles il te met à l’épreuve : il te scrute, même quand il te sourit. ( )
13,12 Il divulguera impitoyablement tes propos et ne t’épargnera ni les coups ni les chaînes.
( )
13,13 Fais attention et prends bien garde, car tu frôles ta propre ruine. ( ) 13,14 Si tu entends cela, reste vigilant dans ton sommeil, aime le Seigneur ta vie durant et invoque-le pour ton salut. ( ) 13,15 Tout animal aime son semblable et tout homme, son pareil. ( ) 13,16 Toute chair s’unit selon son espèce, et l’homme s’attache à son semblable. ( ) 13,17 Quoi de commun entre le loup et l’agneau, entre qui est pécheur et qui est religieux ? ( )
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