Livre de Ben Sirac le Sage
12,15 Il restera un moment à tes côtés, mais dès que tu auras le dos tourné, il ne se contiendra plus. ( ) 12,16 L’ennemi n’a que douceur sur les lèvres, mais dans son cœur il cherche à te précipiter à la fosse. L’ennemi peut avoir les larmes aux yeux, mais s’il en a l’occasion, il sera insatiable de ton sang. ( ) 12,17 S’il t’arrive malheur, il sera le premier auprès de toi, et, sous prétexte de t’aider, il te fera un croc-en-jambe. ( ) 12,18 Il hochera la tête, se frottera les mains et ne fera que ricaner, laissant voir son vrai visage. ( ) 13,1 Qui touche à du goudron se salit, qui fréquente un orgueilleux lui devient semblable. ( )
13,2 Ne te charge pas d’un fardeau trop pesant, ne t’associe pas à plus fort ou plus riche que toi. Comment au pot de terre associer le pot de fer ? Au premier choc, celui-là se brise.
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13,3 Le riche commet une injustice, et c’est lui qui se fâche ! Le pauvre subit l’injustice, et il doit encore demander pardon. ( ) 13,4 Tant que tu lui es utile, le riche se sert de toi ; mais quand tu seras dans le besoin, il te laissera tomber. ( ) 13,5 Si tu as quelque bien, il vivra avec toi, pour te dépouiller sans remords. ( ) 13,6 A-t-il besoin de toi ? Il t’abuse, il te fait bon visage et te laisse espérer. Il t’adresse des compliments et dit : « De quoi as-tu besoin ? » ( ) 13,7 Il te rend confus par ses festins, jusqu’à ce qu’il t’ait mis sur la paille deux ou trois fois, et pour finir il se moquera de toi ; s’il te voit par la suite, il passe son chemin. Après quoi, il te regardera de haut, te laissera tomber et hochera la tête à ton sujet. ( )
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