Livre de Ben Sirac le Sage
12,6 Car le Très-Haut lui-même déteste les pécheurs, il rendra aux impies ce qu’ils méritent, il se les réserve pour le jour du châtiment. ( ) 12,7 Donne à l’homme de bien, mais ne viens pas en aide au pécheur. ( ) 12,8 Dans le bonheur on ne peut pas reconnaître l’ami, dans le malheur l’ennemi ne sera plus masqué. ( ) 12,9 Quand un homme est heureux, ses ennemis sont dépités ; quand il est malheureux, même l’ami s’éloigne. ( ) 12,10 Ne fais jamais confiance à ton ennemi, car sa méchanceté se cache comme le bronze sous l’oxyde. ( )
12,11 Même s’il se fait humble et s’avance avec un air penché, prends garde, méfie-toi de lui. Traite-le comme un miroir qu’il faut polir, sache que la rouille ne le dissimulera pas toujours.
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12,12 Ne le mets pas près de toi : il te renverserait pour prendre ta place. Ne le fais pas asseoir à ta droite, il convoiterait ton siège. Tu comprendrais enfin mes paroles et, plein de regrets, tu te rappellerais mes conseils. ( ) 12,13 Qui aura pitié du charmeur mordu par un serpent et de ceux qui vont au-devant des fauves ? ( ) 12,14 Ainsi pour qui se lie à un pécheur et se rend complice de ses péchés. ( ) 12,15 Il restera un moment à tes côtés, mais dès que tu auras le dos tourné, il ne se contiendra plus. ( ) 12,16 L’ennemi n’a que douceur sur les lèvres, mais dans son cœur il cherche à te précipiter à la fosse. L’ennemi peut avoir les larmes aux yeux, mais s’il en a l’occasion, il sera insatiable de ton sang. ( )
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