Livre de la Sagesse
17,8 Eux qui promettaient de chasser des êtres malades, les troubles et les terreurs étaient malades d'un tremblement risible. ( ) 17,9 Même si rien d'effrayant ne les faisait trembler, ils étaient épouvantés par le grouillement des bestioles et le sifflement des serpents, ( ) 17,10 ils périssaient de frayeur, refusant de regarder l'air auquel en aucune manière ils ne pouvaient échapper. ( ) 17,11 Oui, la perversité condamnée de son propre aveu est de soi lâche, elle exagère toujours les difficultés parce que sa conscience la harcèle. ( ) 17,12 La peur n'est certes rien d'autre qu'une défaillance des secours venus du discernement. ( )

17,13 L'espérance intérieure devenue plus petite grandit notre ignorance des causes des tourments.


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17,14 Pour eux, ils dormaient de leur sommeil dans la nuit impuissante qui montait des confins du Shéol impuissant, ( ) 17,15 tantôt agités par des phantasmes monstrueux, tantôt évanouis dans la défaillance de leur être, oui, une terreur inattendue les avait envahis. ( ) 17,16 Ensuite, tous ceux qui se trouvaient là tombaient, étaient mis sous garde dans une prison sans verrous. ( ) 17,17 Le laboureur, le pâtre, l'ouvrier qui peine au désert, surpris, subissent l'inéluctable nécessité, tous sont liés par une même chaîne de ténèbres. ( ) 17,18 Le souffle qui siffle, le chant mélodieux de l'oiseau sur les branches touffues, le bruit cadencé d'une eau coulant avec violence, ( )



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