Livre de la Sagesse
14,31 Ce qui sanctionne la faute des coupables, ce n’est pas la puissance de ce que l’on prend à témoin mais la justice réservée aux pécheurs. ( ) 15,1 Toi, notre Dieu, tu es bon et véridique, tu es patient et tu gouvernes l’univers avec miséricorde. ( ) 15,2 Même si nous en venions à pécher, nous resterions à toi, conscients de ta souveraineté ; mais nous ne pécherons pas, conscients que nous sommes comptés pour tiens. ( ) 15,3 Car te connaître est la parfaite justice, et la conscience de ta souveraineté est racine d’immortalité. ( ) 15,4 Nous ne nous sommes pas laissé égarer par les inventions humaines d’un art maléfique, ni par le labeur stérile de ceux qui peignent en trompe-l’œil : ce sont des formes aux touches de couleurs disparates, ( )

15,5 dont la vue excite la passion des insensés, pleins de désir pour la forme inerte d’une figure morte.


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15,6 Ils sont amants du mal et ne valent pas mieux que l’objet de leurs espérances, ceux qui les fabriquent, ceux qui les désirent et ceux qui les adorent. ( ) 15,7 Voici un potier qui pétrit de la terre glaise à grand-peine, et façonne un par un des objets à notre usage. Avec la même glaise, il façonne les vases les plus nobles et les plus grossiers, procédant, pour tous, de la même manière. Quelle sera la fonction de chaque objet ? C’est le potier qui en décide ! ( ) 15,8 Et puis, avec la même glaise, il perd sa peine à façonner un dieu de vanité, lui qui, né de la terre il y a peu de temps, retournera bientôt à la terre dont il fut tiré, lorsqu’on lui réclamera son âme. ( ) 15,9 Eh bien, il n’a pas souci de la mort qui l’attend, ni de la brièveté de sa vie, mais il rivalise avec les orfèvres et les fondeurs d’argent, il imite ceux qui coulent le bronze, et se fait gloire de sa contrefaçon. ( ) 15,10 Son cœur n’est que cendre, son espoir, plus vil que de la terre, et son existence, plus méprisable que de la glaise : ( )



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