Livre de la Sagesse
13,13 Quant à la chute qui ne pouvait servir à rien, ce bout de bois tordu et plein de nœuds, il s’est mis à le tailler pour occuper ses loisirs, et, en amateur, il l’a sculpté, il lui a donné une figure humaine ( ) 13,14 ou la ressemblance d’un quelconque animal. Il l’a recouvert de vermillon, en passant la surface au rouge ; tous les défauts du bois, il les a recouverts. ( ) 13,15 Il lui a fait une digne résidence et l’a installé dans le mur, bien fixé avec du fer. ( ) 13,16 Il a pris grand soin qu’il ne tombe pas, le sachant incapable de se soutenir lui-même : ce n’est en effet qu’une image qui a besoin de soutien. ( ) 13,17 Et pourtant, quand il prie pour acquérir des biens, pour se marier et avoir des enfants, il n’a pas honte de s’adresser à cet objet inanimé ; pour obtenir la santé, il invoque ce qui est faible ; ( )
13,18 pour la vie, il implore ce qui est mort ; pour sa sécurité, il supplie la plus totale incompétence ; pour voyager, il recourt à ce qui ne peut faire un pas ;
( )
13,19 et pour son gagne-pain, son ouvrage, l’heureux travail de ses mains, il demande l’efficacité aux mains les plus inefficaces. ( ) 14,1 Cet autre, sur le point d’appareiller pour traverser les flots sauvages, invoque un morceau de bois, plus pourri que le bateau qui l’emporte ! ( ) 14,2 Or ce bateau a été conçu par désir de profit, et la sagesse de l’artisan l’a construit. ( ) 14,3 Mais c’est ta providence, ô Père, qui tient la barre, car tu as ouvert un chemin dans la mer, un sentier sûr au milieu des flots. ( ) 14,4 Tu as montré par là que tu peux sauver de tout danger, même si l’on embarque sans être du métier. ( )
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