Cantique des Cantiques
8,10 Moi, rempart, mes seins sont comme des tours. Alors je devins à ses yeux comme l'inventrice de la paix. ( ) 8,11 Il était à Shelomo un vignoble, en Ba‘al Amôn. Il donna le vignoble aux gardiens, et chaque homme apportait pour son fruit un millier d'argent. ( ) 8,12 Mon vignoble à moi en face de moi, le millier est à toi, Shelomo, et deux cents aux gardiens de son fruit ! ( ) 8,13 Habitante des jardins, des amis sont attentifs à ta voix. Fais-moi entendre... ( ) 8,14 Fuis, mon amant, ressemble pour toi à la gazelle ou au faon des cerfs, sur les monts d'aromates. ( )
Livre de la Sagesse

1,1 Aimez la justice, vous qui jugez la terre, pensez à IHVH-Adonaï en bien, cherchez-le dans l'intégrité de coeur.


19983 Bible des Peuples sur titre chapitre 2023-11-11: Ton Dieu sera mon Dieu

4708 Bible des peuples sur titre chapitre 2019-01-06: Dieu nous est plus présent que nous ne le sommes à nous-mêmes. Pas besoin de courir à la recherche de la vraie sagesse : elle est Esprit venu de Dieu pour nous visiter. Mais, elle ne se révèle qu’aux justes. Comment exprimer la proximité du Dieu inaccessible et saint ? Ici, l’auteur parle de la Sagesse, de la Justice et de l’Esprit de Dieu. Il en parle comme s’il s’agissait de personnages du monde divin chargés de nous conduire. Dieu, tout en préservant son mystère, est près des hommes et des événements. Dieu n’a pas fait la mort, et la perte des vivants ne lui cause aucun plaisir. Sa création est bonne et elle est au service des hommes. La mort ne vient pas de Dieu (2.23-24), mais de la jalousie du diable, l’esprit du mal. Nous sommes invités à nous tourner vers Dieu avec confiance : penser du bien de lui implique rejeter toutes ces fausses questions : Pourquoi est-ce que Dieu permet le mal, la mort, les tragédies ? Dieu ne désire que la vie.

4707 Bible des peuples sur titre livre 2019-01-06: Au cours des derniers siècles avant le Christ, la culture grecque, introduite par Alexandre, avait pénétré dans tous les pays du Moyen-Orient (voir introduction à Maccabées). Les Grecs avaient une nouvelle façon de concevoir la liberté individuelle, la noblesse d’esprit, l’intérêt pour la recherche scientifique, le sens de la beauté physique, etc. Les Juifs avaient dû s’ouvrir à cette nouvelle façon de penser : quand un peuple s’enferme dans sa culture nationale, sans voir au-delà, il finit par s’asphyxier. Leur culture était intimement liée aux paroles de Dieu reçues durant des siècles, mais la révélation de Dieu n’était pas terminée, et elle ne pouvait pas non plus s’enfermer dans les moules de la culture hébraïque. Le livre de la Sagesse est le premier grand effort fait par un Juif vivant dans le monde grec, pour exprimer la foi et la sagesse d’Israël, non seulement en grec, mais aussi sous une forme plus adaptée à la culture grecque. Ce livre cherche à répondre aux questions angoissantes posées par le mal, la souffrance et la mort ; il esquisse une preuve de l’existence de Dieu dont Paul s’inspirera ; il montre que la miséricorde de Dieu s’applique à tous les êtres sans exceptions. Le livre de la Sagesse a été écrit en Égypte entre 80 et 50 avant le Christ. On remarquera surtout les chapitres 3—5 qui parlent de la mort des justes et des martyrs, et qui affirme la foi en la résurrection des morts. Également l’hymne à la sagesse du chapitre 7.

4884 Chouraqui sur titre livre 2019-03-31: L’auteur se présente comme étant Shelomo (Salomon) en personne, et c’est à ce titre qu’il s’adresse en premier lieu aux grands de ce monde et les exhorte à vivre en conformité avec la sagesse. Mais il s’agit là d’une fiction littéraire; aussi le livre a-t-il été classé parmi les pseudépigraphes. En fait, l’auteur est un Juif alexandrin, un sage et un fin lettré. Son oeuvre ne peut pas remonter au-delà de l’an 50 avant l’ère chrétienne; certains croient même qu’elle est contemporaine du règne de Caligula (37-41) ou même de celui de Claude (41-54).
L’auteur se fonde sur l’héritage intellectuel de Platon, d’Aristote et des stoïciens pour donner une consistance rationnelle à la pensée hébraïque. À partir du chapitre Sg 10, les thèmes proposés sont franchement bibliques: l’histoire prodigieuse du peuple d’Israël, la sortie d’Égypte et les miracles qui l’ont précédée, la lutte contre l’idolâtrie. Mais la langue et la tournure d’esprit de l’auteur sont tout à fait hellénistiques. L’importance du livre vient de ce qu’il se situe à un carrefour central de l’histoire humaine, entre Platon et Plotin, entre la Bible et le Talmud.
La première partie décrit en profondeur la nature et les effets de la sagesse; la seconde est construite sur le modèle d’une savante synkrisis (comparaison). C’est une série d’antithèses destinées à montrer que les Égyptiens ont été punis « mesure pour mesure », alors que les Hébreux ont été favorisés au milieu même des maux qui frappaient leurs oppresseurs. À ce schéma s’ajoute en contrepoint les brèves épreuves auxquelles les seconds ont été eux-mêmes soumis pour des raisons d’ordre pédagogique.

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1,2 Oui, il est trouvé par ceux qui ne l'éprouvent pas, il se révèle à ceux qui ne le renient pas. ( ) 1,3 Oui, des pensées perverses éloignent d'Elohîms, la puissance mise à l'épreuve dénonce les insensés, ( ) 1,4 car dans l'être qui fomente le mal la sagesse ne vient pas, elle ne demeure pas dans un corps lourd de tort. ( ) 1,5 Oui, le souffle sacré de la discipline fuit la duperie, s'éloigne de pensées sans intelligence, s'écarte à la venue de l'injustice. ( ) 1,6 Oui, la sagesse est un souffle qui aime les hommes, elle n'innocente pas qui blasphème de ses lèvres; oui, Elohîms est le témoin de ses reins, le surveillant véridique de son coeur, il entend sa langue. ( )



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