Cantique des Cantiques
7,12 Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne. ( ) 7,13 Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs. Là, je t’offrirai mes amours… ( ) 7,14 Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi. ( ) 8,1 Que n’es-tu pour moi un frère, nourri aux seins de ma mère ? Je te rencontrerais au dehors et je t’embrasserais sans paraître méprisable ! ( ) 8,2 Je t’emmènerais, je t’introduirais dans la maison de ma mère : tu m’initierais… Je t’abreuverais de vin parfumé, de ma liqueur de grenade. ( )
8,3 Sa main gauche est sous ma tête, et sa droite m’étreint. LUI
( )
8,4 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, n’éveillez pas, ne réveillez pas l’Amour, avant qu’il le veuille. CHŒUR ( ) 8,5 Qui donc est celle-ci qui monte du désert appuyée sur son bien-aimé ? LUI Sous le pommier, je t’éveille, là où ta mère t’a enfantée ; là, elle t’a enfantée et mise au monde. ELLE ( Gn 3,6 , ) 8,6 Pose-moi comme un sceau sur ton cœur, comme un sceau sur ton bras. CHŒUR Car l’amour est fort comme la Mort, la passion, implacable comme l’Abîme : ses flammes sont des flammes de feu, fournaise divine. ( ) 8,7 Les grandes eaux ne pourront éteindre l’amour, ni les fleuves l’emporter. CHŒUR Un homme donnerait-il toutes les richesses de sa maison pour acheter l’amour, il ne recueillerait que mépris. ( ) 8,8 Nous avons une petite sœur qui n’a pas encore de seins. Que ferons-nous pour notre sœur le jour où l’on parlera d’elle ? ( )
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