Cantique des Cantiques
7,6 Ta tête se dresse comme le Carmel. Sa parure est de pourpre ; un roi s’est pris dans ces tresses. LUI ( ) 7,7 Ah ! Que tu es belle ! Que tu es douce, amour, en tes caresses ! ( ) 7,8 Tu es élancée comme le palmier, tes seins en sont les grappes. ( ) 7,9 J’ai dit : je monterai au palmier, j’en saisirai les fruits. Tes seins, qu’ils soient comme des grappes de raisins, ton haleine, comme une odeur de pomme, ( ) 7,10 ta bouche, un vin exquis… ELLE Il s’écoule vers mon bien-aimé, abreuvant des lèvres endormies. ( )
7,11 Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir. ELLE
( )
7,12 Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne. ( ) 7,13 Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs. Là, je t’offrirai mes amours… ( ) 7,14 Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi. ( ) 8,1 Que n’es-tu pour moi un frère, nourri aux seins de ma mère ? Je te rencontrerais au dehors et je t’embrasserais sans paraître méprisable ! ( ) 8,2 Je t’emmènerais, je t’introduirais dans la maison de ma mère : tu m’initierais… Je t’abreuverais de vin parfumé, de ma liqueur de grenade. ( )
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