Cantique des Cantiques
7,4 Tes deux seins : deux faons, jumeaux d’une gazelle. ( ) 7,5 Ton cou : une tour d’ivoire. Tes yeux : les vasques de Heshbone à la porte de Bath-Rabbim, et ton nez, comme la Tour du Liban, sentinelle tournée vers Damas. ( ) 7,6 Ta tête se dresse comme le Carmel. Sa parure est de pourpre ; un roi s’est pris dans ces tresses. LUI ( ) 7,7 Ah ! Que tu es belle ! Que tu es douce, amour, en tes caresses ! ( ) 7,8 Tu es élancée comme le palmier, tes seins en sont les grappes. ( )
7,9 J’ai dit : je monterai au palmier, j’en saisirai les fruits. Tes seins, qu’ils soient comme des grappes de raisins, ton haleine, comme une odeur de pomme,
( )
7,10 ta bouche, un vin exquis… ELLE Il s’écoule vers mon bien-aimé, abreuvant des lèvres endormies. ( ) 7,11 Je suis à mon bien-aimé : vers moi, monte son désir. ELLE ( ) 7,12 Viens, mon bien-aimé… Nous sortirons dans les champs, nous passerons la nuit dans la campagne. ( ) 7,13 Au matin, nous irons dans les vignes, nous verrons si les pampres fleurissent, si le bourgeon s’est ouvert, si les grenadiers sont en fleurs. Là, je t’offrirai mes amours… ( ) 7,14 Les mandragores ont exhalé leur parfum… Et à nos portes, toutes les délices, les nouvelles comme les anciennes. Mon bien-aimé, je les ai gardées pour toi. ( )
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