Cantique des Cantiques
5,3 – J’ai ôté ma tunique : devrais-je la remettre ? J’ai lavé mes pieds : devrais-je les salir ? ( ) 5,4 Mon bien-aimé a passé la main par la fente de la porte ; mes entrailles ont frémi : c’était lui ! ( ) 5,5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, les mains ruisselantes de myrrhe. Mes doigts répandaient cette myrrhe sur la barre du verrou. ( ) 5,6 J’ai ouvert à mon bien-aimé : mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu. Quand il parlait, je rendais l’âme… Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu. ( ) 5,7 Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon voile, les gardes des remparts ! ( )

5,8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour. CHŒUR


( )
5,9 Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre, ô belle entre les femmes ? Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre que tu nous adjures ainsi ? ELLE ( ) 5,10 Mon bien-aimé est clair et vermeil : on le distingue entre dix mille ! ( ) 5,11 Sa tête est d’or, d’un or pur. Ses boucles, d’un noir de corbeau, ondulent. ( ) 5,12 Ses yeux sont comme des colombes au bord d’un ruisseau qui baignent dans le lait et reposent, tranquilles. ( ) 5,13 Ses joues : un parterre d’arômes, des corbeilles de senteurs. Ses lèvres, des lis, un ruissellement de myrrhe. ( )



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