Cantique des Cantiques
5,2 Je dors, mais mon cœur veille… C’est la voix de mon bien-aimé ! Il frappe ! LUI – Ouvre-moi, ma sœur, mon amie, ma colombe, ma toute pure, car ma tête est humide de rosée et mes boucles, des gouttes de la nuit. ELLE ( ) 5,3 – J’ai ôté ma tunique : devrais-je la remettre ? J’ai lavé mes pieds : devrais-je les salir ? ( ) 5,4 Mon bien-aimé a passé la main par la fente de la porte ; mes entrailles ont frémi : c’était lui ! ( ) 5,5 Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé, les mains ruisselantes de myrrhe. Mes doigts répandaient cette myrrhe sur la barre du verrou. ( ) 5,6 J’ai ouvert à mon bien-aimé : mon bien-aimé s’était détourné, il avait disparu. Quand il parlait, je rendais l’âme… Je l’ai cherché : je ne l’ai pas trouvé. Je l’appelai : il n’a pas répondu. ( )

5,7 Ils m’ont trouvée, les gardes, eux qui tournent dans la ville : ils m’ont frappée, ils m’ont blessée, ils ont arraché mon voile, les gardes des remparts !


2336 Bible des peuples sur verset 2018-11-18: Les gardes m’ont rencontrée. Allusion à la situation politique du troisième siècle : c’est la domination égyptienne et le règne des percepteurs. Les accents sont les mêmes que dans le poème sans doute contemporain d’ Isaïe 26 : on a rebâti, mais on reste à la merci des étrangers. Les gardes m’ont pris mon châle. Une femme ou une fille décente ne sortait pas la nuit, et elle ne sortait qu’avec un voile ; les prostituées en revanche devaient garder la tête découverte et la loi ordonnait de confisquer leur voile si elles en portaient un. L’Aimée avait un tel désir de retrouver l’Aimé qu’elle en a oublié les convenances et sa sécurité.

127 BST - Olivier sur verset 2000-08-04: Poème 5,7 : le nombril est Jérusalem, le nez est l’Hermon

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5,8 Je vous en conjure, filles de Jérusalem, si vous trouvez mon bien-aimé, que lui direz-vous ? Que je suis malade d’amour. CHŒUR ( ) 5,9 Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre, ô belle entre les femmes ? Qu’a-t-il, ton bien-aimé, de plus qu’un autre que tu nous adjures ainsi ? ELLE ( ) 5,10 Mon bien-aimé est clair et vermeil : on le distingue entre dix mille ! ( ) 5,11 Sa tête est d’or, d’un or pur. Ses boucles, d’un noir de corbeau, ondulent. ( ) 5,12 Ses yeux sont comme des colombes au bord d’un ruisseau qui baignent dans le lait et reposent, tranquilles. ( )



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