Livre de l'Ecclésiaste
11,5 De même que tu ignores les routes du vent et comment se forment les os de l’enfant dans le ventre de la mère, de même tu ne comprends pas l’œuvre de Dieu qui fait toute chose. ( ) 11,6 Dès le matin, sème tes semences, et jusqu’au soir n’arrête pas ton ouvrage, car tu ignores ce qui réussira, ceci ou cela, ou si les deux ensemble seront bons. ( ) 11,7 Oui, douce est la lumière ! Quel bonheur pour les yeux de voir le soleil ! ( ) 11,8 L’homme vivrait-il de longues années, qu’il se réjouisse de chacune d’elles ! Qu’il songe aussi aux jours de ténèbres, car ils seront nombreux. Tout ce qui arrive n’est que vanité. ( ) 11,9 Réjouis-toi, jeune homme, dans ton adolescence, et sois heureux aux jours de ta jeunesse. Suis les sentiers de ton cœur et les désirs de tes yeux ! Mais sache que pour tout cela Dieu t’appellera en jugement. ( )

11,10 Éloigne de ton cœur le chagrin, écarte de ta chair la souffrance car l’adolescence et le printemps de la vie ne sont que vanité.


( )
12,1 Souviens-toi de ton Créateur, aux jours de ta jeunesse, avant que viennent les jours mauvais, et qu’approchent les années dont tu diras : « Je ne les aime pas » ; ( ) 12,2 avant que s’obscurcissent le soleil et la lumière, la lune et les étoiles, et que reviennent les nuages après la pluie ; ( ) 12,3 au jour où tremblent les gardiens de la maison, où se courbent les hommes vigoureux ; où les femmes, l’une après l’autre, cessent de moudre, où le jour baisse aux fenêtres ; ( ) 12,4 quand la porte se ferme sur la rue, quand s’éteint la voix de la meule, quand s’arrête le chant de l’oiseau, et quand se taisent les chansons ; ( ) 12,5 lorsqu’on redoute la montée et qu’on a des frayeurs en chemin ; l’amandier est en fleurs, la sauterelle s’alourdit, et la câpre ne produit aucun effet ; lorsque l’homme s’en va vers sa maison d’éternité, et que les pleureurs sont déjà au coin de la rue ; ( )



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