Livre de l'Ecclésiaste
10,11 Si le serpent mord, faute d’être charmé, il ne rapporte rien au charmeur. ( ) 10,12 Les paroles du sage le gratifient, les lèvres du fou le dévorent. ( ) 10,13 Il commence par débiter des sottises et termine en proférant des insanités. ( ) 10,14 Le fou multiplie ses prédictions. Mais l’homme ignore l’avenir : ce qui arrivera après lui, qui peut le lui révéler ? ( ) 10,15 Le travail du fou le fatigue, lui qui n’est même pas capable d’aller en ville. ( )

10,16 Malheur à toi, pays dont le roi n’est qu’un enfant et dont les princes festoient dès l’aurore !


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10,17 Heureux es-tu, pays dont le roi est de noble race et dont les princes mangent au moment voulu pour reprendre des forces et non pour s’enivrer ! ( ) 10,18 Entre des mains paresseuses, la charpente s’écroule ; entre des mains nonchalantes, la maison prend l’eau. ( ) 10,19 Pour s’amuser, on fait un bon repas, le vin égaie la vie, l’argent permet tout. ( ) 10,20 Même en pensée, ne maudis pas le roi ; même en privé, ne maudis pas le riche, car un oiseau du ciel colporterait ta voix, tout ce qui vole divulguerait tes propos. ( ) 11,1 Risque ta fortune sur les mers : après de longs jours, tu la retrouveras. ( )



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