Livre de l'Ecclésiaste
6,7 Tout le travail de l’être humain est pour la bouche, et pourtant son appétit n’est jamais comblé. ( ) 6,8 Qu’est-ce qu’un sage a de plus qu’un fou ? Qu’est-ce qu’un indigent a de plus quand il se tire d’affaire ? ( ) 6,9 Mieux vaut ce que l’on voit de ses yeux qu’une bouffée de désirs. Cela aussi n’est que vanité et poursuite de vent. ( ) 6,10 Tout ce qui existe a déjà reçu son nom ; on sait ce qu’est un homme : il ne peut entrer en procès contre un plus fort que lui. ( ) 6,11 Beaucoup de paroles, c’est beaucoup de vanité : et quel profit pour l’homme ? ( )

6,12 Qui sait ce qui est bon pour l’homme durant sa vie, durant le peu de jours de cette vie de vanité qu’il traverse comme une ombre ? Qui donc peut lui révéler ce qui, après lui, sera sous le soleil ?


( )
7,1 Mieux vaut bonne renommée que parfum de grand prix, et le jour de la mort plutôt que le jour de la naissance. ( ) 7,2 Mieux vaut aller à la maison du deuil qu’à la maison du banquet : telle est la fin de tous les humains ; que les vivants s’en souviennent ! ( ) 7,3 La tristesse vaut mieux que le rire : à mine sombre, cœur content ! ( ) 7,4 Le cœur du sage habite la maison du deuil, et le cœur du fou, la maison du plaisir. ( ) 7,5 Mieux vaut prêter l’oreille aux reproches d’un sage que d’écouter les louanges d’un fou. ( )



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